Partenaires institutionnels

CASE

Centre Asie du Sud-Est (UMR 8170)
Le CASE constitue le pôle majeur des études sur l’Asie du Sud-Est en France. Cette unité mixte de recherche de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et de l’Inalco, fondée en 2006, fédère des recherches interdisciplinaires sur les onze pays du sud-est asiatique (Birmanie, Brunei, Cambodge, Indonésie, Timor-Leste, Laos, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande et Vietnam), mais aussi des régions ou des États voisins, tels la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Taïwan et la Chine méridionale.
Les travaux menés au sein du CASE portent notamment sur les dimensions institutionnelles, politiques, stratégiques et économiques du multilatéralisme régional (ASEAN, ASEM et autres groupements régionaux en Asie de l’Est), le rapport des Etats de la région à la gouvernance mondiale, et les reconfigurations des relations multilatérales dans la région, notamment dans le cadre des “Nouvelles routes de la Soie”. Ces travaux contribueront à l’ancrage aréal des recherches menées sur le multilatéralisme au sein du GDR GRAM.
Membres :
Delphine Allès

Centre Emile Durkheim

Centre Emile Durkheim, UMR 5116 (CNRS – Sciences Po Bordeaux – Université de Bordeaux)
Le Centre Émile Durkheim – science politique et sociologie comparative (UMR 5116, CNRS, Sciences Po Bordeaux, université de Bordeaux) – porte le nom du promoteur de la méthode comparative en sciences sociales. Depuis sa création, le CED occupe une position originale dans le paysage scientifique en œuvrant au développement et à la systématisation de la démarche comparative en science politique et en sociologie. Nos recherches visent en effet à étudier un ou plusieurs phénomènes sur des terrains multi-situés, diversifiés et contrastés afin de tester ou d’enrichir des hypothèses générales. Les travaux réalisés par les membres du CED permettent également de développer des questionnements sur les connexions, jeux d’échelle et croisements qui s’opèrent entre les cas étudiés. Ils proposent enfin de saisir les multiples traductions et hybridations résultant des dynamiques transnationales. Sur cette base, les travaux du CED sont structurés autour de cinq axes de recherche : Identifications ; Légitimités, organisations, représentations ; Vulnérabilités, inégalités, parcours ; Savoirs : sciences, environnement, santé ; Sociologie(s) de l’international. Le caractère transversal de la démarche comparative est assuré par un séminaire général, un séminaire doctoral et sept Ateliers : Méthodes ; Ecriture en sciences sociales ; Genre ; Règles, normes et pratiques économiques ; Prendre position ; Forum urbain ; Médias et méthodes visuelles.
Membres :
Gilles Bertrand

CERAPS

Centre d’Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales (CERAPS, UMR 8026)
Le Centre d’études et de recherches administratives, politiques et sociales (CERAPS) est un laboratoire de recherche qui associe la science politique, le droit public et la sociologie.
Adossé à des formations en science politique et en droit public, il regroupe 46 enseignant.e.s chercheur.e.s, 10 chercheur.e.s CNRS, 10 ITA/BIATSS et une cinquantaine de doctorant.e.s.
Le CERAPS a le souci de mener des recherches de qualité ouvertes sur la société et, en tant que collectif de travail, cherche à développer des relations faites d’échanges, d’intelligence critique, de coopération et de convivialité.
Membres :
Marie Saiget, Charles Tenenbaum

CERI

CERI, Centre de Recherches Internationales, UMR 7050 (Sciences Po – CNRS)
Créé en 1952, le CERI – Centre de recherches internationales – est une unité mixte de recherche sous la double tutelle de Sciences Po et du CNRS. Il se consacre à l’étude de l’espace mondial par une double approche complémentaire : les aires régionales et les relations internationales et transnationales.
L’équipe du CERI mobilise les sciences sociales, tout particulièrement la science politique, mais aussi la sociologie, l’histoire, l’anthropologie, la géographie et l’économie, pour étudier le fait international à travers les interactions entre les acteurs (étatiques ou non-étatiques) d’une part, les évolutions des sociétés politiques des différentes aires régionales (Moyen-Orient, Afrique, Asie, Amériques…) d’autre part. Sa spécificité est d’articuler ces deux dimensions, dans une démarche de comparaison et de réflexions croisées autour d’objets de recherche communs.
Les recherches au CERI sont structurées autour de cinq axes thématiques majeurs : Acteurs et échelles de régulation de l’espace mondial, Participation politique et mobilisations, L’État et ses recompositions, Violences et gestion du danger, Identités et politique. Le laboratoire est actuellement impliqué dans une vingtaine de projets européens (H2020) et d’ANR.
Le CERI compte actuellement 51 enseignants-chercheurs statutaires (dont 18 de statut CNRS, 25 de statut Sciences Po et 8 professeurs des Universités), 11 post-doctorants sur contrat de recherche à durée déterminée, et 11 chercheurs émérites. 77 doctorants y sont aujourd’hui rattachés, dont 21 en première année de thèse.
Membres :
Thierry Balzacq, Guillaume Devin, Frédéric Ramel, Benoît Martin, Carola Klöck, Christelle Calmels, Alix Defrain-Meunier, Mathilde Leloup, Emilija Pundziute-Gallois, Sarah Tanke, Virginie Troit, Anaëlle Vergonjeanne

Centre Michel de L’Hospital

Centre Michel de L’Hospital, Université Clermont Auvergne (EA 4232)
Le Centre Michel de l’Hospital (CMH EA 4232), laboratoire de l’Ecole de Droit de l’Université Clermont Auvergne rassemble des juristes (droit public et droit privé), des historiens du droit et des politistes. Il développe, de ce fait, des activités de recherche transversales et pluridisciplinaires. Le CMH est actif sur les problématiques en lien avec le multilatéralisme, notamment de la part des chercheurs rattachés à l’axe « Normes et États », l’un des trois axes qui structurent le CMH (les deux autres étant « Normes et Entreprises » et « Normes et Individus »). Plusieurs chercheurs du CMH sont également des membres actifs du GRAM depuis sa constitution. Le dynamisme du Centre Michel de l’Hospital sur ces thématiques constitue un environnement propice aux échanges et discussions sur le multilatéralisme et favorise la réflexion pluridisciplinaire sur cette problématique. A titre d’exemple, un colloque réunissant plusieurs membres du GRAM a été organisé en mars 2020 au CMH sur la thématique des Négociations internationales.
Membres :
Mélanie Albaret, Frédéric Charillon, Milena Dieckhoff

CRDT

CRDT, Centre de Recherche Droit et Territoire (EA 3312, Université de Reims Champagne-Ardenne)
Le Centre de Recherche Droit et Territoire est une unité de recherche (équipe d’accueil EA 3312) dont le siège se trouve à la Faculté de Droit et de Science Politique de l’Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA). Il se compose d’une trentaine de chercheurs universitaires et de praticiens, spécialisés dans l’analyse des institutions et politiques publiques. Ils assurent des publications régulières d’ouvrages, d’articles et de rapports sur ces questions depuis plus de 40 ans, ainsi que l’organisation de colloques et séminaires.
Dans un souci de diffusion de la recherche, le CRDT organise par ailleurs des conférences citoyennes et des manifestations scientifiques sur l’actualité politique et juridique, nationale et internationale, faisant dialoguer chercheurs universitaires et praticiens.
Membres :
Manon-Nour Tannous

CRESPPA

CRESPPA, Centre de Recherches Sociologiques et Politiques de Paris (UMR 7217)
Le CRESPPA, Centre de Recherches Sociologiques et Politiques de Paris, est une Unité Mixte de Recherche entre le CNRS, l’Université Paris 8 et l’Université Paris 10 Nanterre. Sous sa forme actuelle, le Centre a été créé au 1er janvier 2014 et compte environ 80 chercheur•ses et enseignant•es-chercheur•ses titulaires.
L’identité scientifique du CRESPPA se fonde sur l’articulation du travail théorique et de la production empirique afin de rendre compte et de comprendre les fonctionnements et processus de domination qui structurent le monde contemporain, et de réfléchir aux moyens conceptuels et méthodologiques susceptibles de faire progresser la critique sociale. Trois traits communs caractérisent les recherches menées au CRESPPA: interdisciplinarité, intersectionnalité, transnationalité. L’interdisciplinarité est constitutive de l’identité scientifique du CRESPPA, dont les travaux font dialoguer la sociologie et la science politique d’une manière de plus en plus étroite. Historiquement, le CRESPPA a participé à l’élaboration et à la diffusion des savoirs sur l’articulation des rapports de domination, à travers des approches qui, loin d’isoler les rapports sociaux de sexe, de classe et de race, font de l’intersectionnalité un outil utile d’analyse. Les relations transnationales représentent un des objets de recherche émergeant du CRESPPA. Plusieurs chercheur.es et doctorant.es s’intéressent à la pluralité des flux qui mettent en contact les sociétés humaines entre elles, que ce soit directement ou par l’intermédiaire du système interétatique.
Membres :
Auriane Guilbaud

IREDIES

Institut de recherche en droit international et européen de la Sorbonne (IREDIES, EA 4536, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
L’IREDIES (Institut de recherche en droit international et européen de la Sorbonne – EA 4536) est un centre de recherche de l’Ecole de droit de la Sorbonne (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Il est actuellement dirigé par le professeur Yann KERBRAT, secondé par le professeur Philippe MADDALON.
L’IREDIES, né en 2010 de la fusion d’un centre de droit international (CERDIN) et d’un centre de droit européen (CRUE), constitue un pôle de recherche universitaire d’excellence, vivier de talents et de projets scientifiques d’une ampleur et d’un niveau sans précédent en matière de droit international et européen. L’IREDIES est aujourd’hui l’un des – sans doute « le » – plus grands centres de recherche français en droit international et européen.
Les activités de l’IREDIES sont organisées autour de quatre axes de recherche, déterminés en fonction des domaines d’expertise des enseignants-chercheurs de l’Institut :
1)   « Théories, normativités, justice et droits fondamentaux »
2)   « Droit des organisations internationales et européennes »
3)   « Droit international des relations économiques et sociales, et de l’environnement »
4)   « Espace, paix et sécurité humaine »
Ces axes recouvrent ainsi aussi bien des thématiques internationales qu’européennes. Dans chacun de ces axes, divers projets sont mis en œuvre, mais l’IREDIES organise également des manifestations transversales recoupant l’ensemble des axes ou portant sur le droit international et/ou le droit de l’Union européenne en marge de ces axes.
Organisateur de nombreux colloques et journées d’étude portant sur le droit international et européen, l’IREDIES assure également la direction et le secrétariat d’édition de quatre collections publiées aux éditions Pedone : « Cahiers Européens », « Doctrine(s) », « Perspectives internationales » et « Cahiers Internationaux ».
Membres :
Lena Chercheneff, Yann Kerbrat, Evelyne Lagrange

LAM

Les Afriques dans le monde, UMR 5115 (CNRS – Sciences Po Bordeaux-Université de Bordeaux)
Les Afriques dans le monde (LAM), UMR 5115 du CNRS et de Sciences Po Bordeaux, est née le 1er janvier 2011 de la fusion entre le Centre d’étude d’Afrique noire (CEAN, Sciences Po Bordeaux) et le Centre d’études et de recherches sur les pays d’Afrique orientale (CREPAO, Université de Pau et des Pays de l’Adour), rejoints par des chercheurs et enseignants-chercheurs des universités de Bordeaux. L’association de chercheurs issus des différentes sciences humaines et sociales permet de croiser et de comparer les approches et les méthodes, de différencier les perspectives théoriques d’analyse des mêmes objets, d’ouvrir de nouvelles hypothèses analytiques et de contribuer à la construction de savoirs empiriques et théoriques. L’élargissement du périmètre institutionnel de cette nouvelle UMR va de pair avec celui de son périmètre scientifique. Son aire de recherche n’est plus l’Afrique « noire », comme lors de sa création en 1958, mais l’ensemble du continent africain. Ce périmètre s’élargit davantage encore pour englober les Caraïbes et, plus généralement, toutes les sociétés issues de la Traite atlantique, donnant tout son sens au nom du laboratoire : Les Afriques dans le monde. Le projet scientifique de LAM ne s’inscrit pas dans une logique d’aires culturelles. Étudier les Afriques dans le monde, c’est appréhender cette aire empirique de pertinence scientifique historique dans son rapport, complexe et protéiforme, à la globalisation. Il ne s’agit donc pas d’étudier la globalisation en tant que telle mais, plutôt, ce que l’observation des Afriques dit sur la globalisation. À l’origine de ce questionnement, il y a donc une posture d’ordre épistémologique et méthodologique, un renversement des perspectives, un décentrement du regard qui entend interroger la globalisation à partir des Afriques et ce, selon trois grands axes thématiques comparatistes et transversaux : Gouvernance, institutions, représentations ; Conflits, territoires, développement ; Culture, identifications, création.
Membres :
David Ambrosetti

LaSSP

LaSSP, Laboratoire des Sciences Sociales du Politique (EA 4175, Sciences Po Toulouse)
Le Laboratoire des Sciences Sociales du Politiques, adossé à Sciences Po Toulouse est un institut de recherche pluridisciplinaire qui accueille des politistes, des juristes, des historiens, des sociologues, des chercheurs en science de l’information et de la communication et des anthropologues (34 membres plein dont 9 PR, 13 MCF et 4 post-doctorants contractuels) qui, tout en étudiant les phénomènes politiques chacun selon son cadre d’analyse propre, les appréhendent à partir d’une même perspective – que l’on pourrait dire « au concret » et « par en bas » (bottom up). Dans cette perspective générale, les questions touchant plus spécifiquement au multilatéralisme et à la régulation internationale mobilise plusieurs enseignants-chercheurs du laboratoire, notamment dans le cadre de son axe 3 intitulé “connexions, circulations, croisements”. Les travaux qui y sont menés portent sur des institutions spécifiques (OCDE, Assemblée Générale de l’ONU, OACI, UE) ou des enjeux sectoriels (gestion multilatérale de l’eau en Afrique australe, des mobilités aériennes, dispositifs internationaux de lutte contre les inégalités femmes-hommes, promotion transnationale de l’ingénierie démocratique);
Membres :
Simon Tordjman, Cécile Crespy, Ariane Galy

Pacte

Pacte, Laboratoire de Sciences Sociales, UMR 5194 (CNRS – SciencesPo Grenoble – UGA)
Pacte, laboratoire de sciences sociales, est une unité mixte de recherche du CNRS, de l’Université Grenoble Alpes et de Sciences Po Grenoble implantée principalement sur le site universitaire Grenoble Alpes. Ses membres sont investis dans la construction de langages communs et de connaissances transverses sur les transformations de nos sociétés dans leurs dimensions politiques, territoriales, sociologiques et écologiques. La laboratoire place l’interdisciplinarité au cœur de ses pratiques, par le partage et la confrontation des méthodes, des épistémologies, et des terrains communs. Pacte rassemble la majorité des géographes, politistes, sociologues et urbanistes du site et accueille également des économistes et historiens.
Les recherches consacrées aux organisations internationales sont menées principalement par les chercheurs et chercheuses rattaché.e.s à l’équipe Gouvernance.
Membres :
Marieke Louis, Franck Petiteville

PRINTEMPS

Professions, Institutions, Temporalités (PRINTEMPS, UMR 8085)
Créé en 1995, le laboratoire Printemps (Professions Institutions Temporalités) est une unité mixte de recherche en co-tutelle avec l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) et le CNRS.
Dans le cadre de l’association de l’UVSQ à l’Université de Paris-Saclay, le laboratoire est fortement inséré dans les entités créées depuis quelques années, en particulier la Graduate School (École graduée) de sociologie-science politique et la Maison des sciences de l’homme Paris-Saclay.
Le laboratoire Printemps est historiquement spécialisé en sociologie et en démographie. Il s’est élargi depuis quelques années à la science politique. Les membres de l’unité enseignent donc dans des formations liées à ces différentes disciplines, que ce soit en licence, dans les masters de Paris-Saclay ou à l’IEP de Saint-Germain-en-Laye. Par ailleurs, d’autres disciplines sont aussi représentées au sein du laboratoire comme la philosophie et l’histoire.
La recherche au laboratoire est organisée en trois axes :
. Travail,
. Politiques sociales, acteurs et usagers,
. Sociologie des sciences et de la quantification.
A ces axes s’ajoutent des dimensions transversales : genre, temporalités, mobilités, socialisation, qui permettent de créer des passerelles entre les axes et de rapprocher les questionnements.
Enfin, une des caractéristiques importantes du laboratoire Printemps réside dans son travail éditorial avec sa participation à l’édition de trois revues (Temporalités, Zilsel et Cambouis) et son animation de la collection « Interdépendances» à CNRS Éditions.
Membres :
Samuel B. H. Faure, Adrien Fauve, Patrick Hassenteufel, Delphine Placidi-Frot.